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Chapichapo
26 novembre 2006

C'est pas la crise, non, mais...

C'est juste parfois quelques interrogations un peu insistantes, certains dimanches après midi où le temps passe ou ne passe pas, où le comment et surtout le pourquoi font surface...

Je suis là, et les autres sont ailleurs... Je suis assis ici, ou debout, peu importe, mais qu'est ce que je viens de faire ? Qu'allais-je faire ? Pas beaucoup d'obligations (un compte rendu pour la radio avant ce soir, travailler sur les enregistrement de l'anniversaire, préparer un album photos... ah bin si, y aurait des choses à faire, mais bon...).

Les jours s'écoulent, je suis seul, j'ai laissé certain(e)s en partant, j'en ai oublié d'autres et ils/elles ne m'ont pas attendu, on réécrit pas l'histoire n'est-ce pas... Et puis ils/elles ont ont leurs propres chemins, normal. J'aurai bien essayé de revenir un peu en arrière, un coup de replay, mais cela ne marche pas. Pas un bonne idée... Message personnel : surtout ne lâche rien :)))

Beaucoup d'énergie investie à certains endroits : est-ce bien là qu'il faut porter l'effort ? On me l'a déjà demandé, mais en attendant c'est le plus facile, ça occupe, alors je bosse ! Et c'est sûrement pour une bonne cause.

Dans un mois Noël, fête réglementaire, content de revoir la famille (c'est vrai en plus !), nouvel an, ouais on verra, et puis 2007 et c'est reparti... Une année de plus, quelques WE de ski, un peu de télé, quelques fiestas, et voilà le printemps, l'été, l'automne et c'est reparti : encore un an. On va où au fait ???

Non pas la crise, juste quelques interrogations, un pourquoi sournois qui profite d'un dimanche pour faire le malin. Je pourrais le noyer dans une ou deux bières ou un verre de vin, mais je serai strict. Il faut limiter et en plus j'ai des kilos à perdre, na !

Un coup de Björk (cela faisait longtemps), un ch'ti message dans la blogosphère, le compte rendu de la radio, et hop, balayé le pourquoi... See you soon, bye. Pas vraiment en fait, mais faut y croire !

Non, c'est pas la crise, juste quelques questions... Interrogations de riche !

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Commentaires
F
je m'abstiendrai de commentaire sur les rencontres, les amis, ..., tout est dit. Et les questions que j'ai pu me poser dans le même ordre d'idée ont fini dans mes tripes, et j'ai fait plaisir à feu notre bien détesté maréchal en pondant !<br /> Mais en pondant, j'ai surtout vu mes questions de ce type s'envoler (tout au moins jusqu'à présent) et ai vu à la place un énorme truc plein d'amour me remplir en plus de tout ce que pouvaient faire ceux qui me sont chers...<br /> désolée pour certains si je n'apporte pas d'eau au moulin, mais plutôt le contraire ! Je vous rassure aussi, le temps pour se poser des questions devient aussi beaucoup plus restreint,, la petite bête donnant beaucoup de petites choses à faire au quotidien !
G
Rien ne vaut le plein de commentaires pour lutter contre les coups de pompe...
E
La vie n'a que l'importance qu'on lui donne. <br /> La vie est-elle importante ? Pour qui ? Pour moi ? Pour les autres ? <br /> La vie des autres est elle importante ?<br /> Que faisons nous de nos vies ? Pour les riches occidentaux que nous sommes, nous n’avons pas à survivre puisque nous avons une assiette pleine trois fois par jour, un toit qui nous abrite de la pluie et du froid. <br /> Nos besoins vitaux sont satisfaits. Il ne nous reste plus qu'à vivre.<br /> Que faire de notre vie ? Bien sûr le travail nous occupe huit heures par jour. <br /> Quelle importance donner à notre vie ? Voire quel sens lui donner ? Peut être un sens giratoire....! Je tourne sur moi-même, tel un oeil sur un nombril ! L'importance et le sens sont liés. Elle est importante parce qu'elle a du sens. Il reste juste à trouver si c'est un double-sens, un sens unique, un contre-sens (aïe!) <br /> Ah, l'essence de la vie!
J
Qui ne se pose pas de questions ? Peut être de ces êtres bardés de certitudes, dont la vie n'est qu'un vide linéaire sans encombres et d'une platitude qui confine à l'immensité Beauceronne !!! Une grande gueule affecte de ne pas s'en poser, considère que les émotions ne sont qu'une fracture dans une carapace qui se veut d'airain, infranchissable... Et pourtant, elles sont là, présentes, à fleur de crâne, difficiles à sortir et d'autant plus importantes qu'elles sont rares et suscitées par de très rares personnes. Que dire au sujet de l'une d'entre elles : des prémices qui commencent par un nez éclaté sur une cuvette, une aube vosgienne un matin d'été où l'on découvre qu'on peut aussi dire à ses amis qu'on les aime, un pont qui tangue souvent, un départ, un vide et un restau africain qui perd son attrait, des allers-retours rapides histoire de grimper un puit avec une profonde envie de vomir... Et cette certitude, la seule, qui s'ancre, se confirme qu'une vie ne vaut d'être vécue que par les rencontres, ceux qu'on croise et qu'on veut découvrir (pas déshabiller même si c'est des filles), par ces humains de passage bref ou durable, ceux-là qu'on ne veut pas rater et qui font que tout le reste n'est qu'une vaste pantomyme, un théâtre social sans âme, sans saveur, sans attrait mais qu'il faut bien jouer pour faire avancer ce que nous croyons être de grandes idées !!! Si on ne va nulle part, autant y aller en bonne compagnie ! Viva la vida hermano mio !<br /> <br /> Moult Joies, Chastes Bises, Accolades Viriles à toutes et tous
0
Enfin, pour le soleil, c'est du moins le cas à Paris.<br /> Ayant senti comme un léger fond gris dans ce message, je me permets donc de t'en envoyer un petit rayon.<br /> Contente de constater que les questionnements métaphysiques ne sont pas l'apanage des filles...<br /> L'âge aidant, forcément le passé s'alourdit, et la probabilité d'avoir râté quelque chose en route augmente. Reste l'idée d'avoir profité au mieux des moments heureux et l'espoir que l'avenir nous apportera son lot de surprises et de bonheurs...<br /> Pour ce qui est du reste, je te fredonnerai bien quelques notes de je ne sais plus quelle chanteuse (mais tu devras te contenter des paroles), qui dit "quelqu'un de bien, juste quelqu'un de bien, un ami à qui l'on tient...".<br /> N'est-ce pas là l'important... Faire son petit bonhomme (je dis pas ça pour toi !) de chemin et marquer le coeur des gens.
Chapichapo
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