10 avril 2006
Love
Revu ce soir "La haine" de Mathieu KASSOVITZ, 10 ans après...
Que dire ? Au-delà du film et son esthétique indéniable, il y a le fond : les banlieux, la violence urbaine et ces incompréhensions, fossés entre les mondes. "on est enfermé dehors" dit Saïd quand les 3 pôtes se retrouvent coincés à Paris, n'ayant plus de train pour rentrer dans leur banlieu.
Dehors, dedans, peu importe, c'est l'enfermement dans son image, dans son rôle revendiqué et subi, choisi et imposé. Le film est fort, il a dérangé à l'époque, l'époque est passé et quoi de neuf aujourd'hui ?
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